Si les roseaux égayent toujours un étang, leur développement est parfois anarchique et ils peuvent, à terme étouffer toute végétation alternative, empêcher l’accès aux berges, et contribuer à l’envasement de l’étang.
Il n’y a pas de stratégie alternative pour se débarasser d’une étendue de roseaux, il faut couper, et re-couper. Le système racinaire du roseau (le rhyzome) s’étend et la repousse est inévitable. Si un assec complet est possible, avec un curage immédiat, le rhyzome sera partiellement enlevé, toutefois, la capacité de régénération du rhyzome est phénoménale et dans certazins cas, il faudra recouvrir de bâches plusieurs mois les surfaces afin d’empêcher la repousse.
La solution ? Couper, sous la surface (les racines sont oxygénées par les tiges) et très résulièrement recouper les nouvelles pousses qui apparaissent afin de priver la plante de ses apports en oxygène pour l’affaiblir.



Cette coupe doit se faire en fin d’automne, le roseau en pleine croissance est très difficile à couper de façon efficace et le couper au dessus de l’eau n’apporte qu’un répit très passager. De fin octobre à début mars, la plante fanée est vulnérable et pourra être coupée, il faut toutefois accompagner cette coupe d’une surveillance des repousses qui vont se faire au printemps pour immédiatement supprimer toutes les jeunes repousses.
Vous pouvez nous consulter pour établir un planning de coupes régulières si vous souhaitez éradiquer des surfaces conséquentes de roseaux : 06 01 71 49 53.
